Gilets Jaunes : après-midi noir dans les rues de Saint-Etienne ce samedi
9 décembre 2018 à 9h04 par Anthony Verpillon
Une trentaine de casseurs présumés étaient en garde-à-vue à Saint-Etienne samedi en début de soirée, à la suite des violences qui ont atteint le centre-ville de Saint-Etienne, samedi après-midi. Interpellés pour violence sur dépositaires de l’ordre public, rébellion, dégradation de biens et vol en réunion, environ la moitié d’entre eux sont mineurs, selon le parquet de Saint-Etienne.
Ces exactions commises par environ 150 casseurs que les forces de l’ordre se sont dans un premier temps employé à repousser à l’aide de grenades lacrymogènes, ont débuté à l’issue d’une manifestation de Gilets jaunes. Près de 2.000 personnes, selon la police, avaient défilé derrière une trentaine de motards, entonnant La Marseillaise, ponctuée de « Macron démission ».
Une voiture de la police municipale a été renversée et incendiée, tandis que le mobilier urbain était saccagé dans le centre-ville où la plupart des commerces ont fermé leurs portes samedi après-midi. Ce qui n’a pas empêché au moins quatre boutiques (ndlr : téléphonie, bijouterie, optique) d’être pillées.
Gaël Perdriau, le maire de Saint-Etienne a dénoncé « l’impuissance des forces de l’ordre à empêcher des dégâts extrêmement importants, pourtant prévisibles ».
« Je salue le travail des policiers qui étaient sur le terrain. Mais ils étaient en nombre insuffisant. Et affectés, au départ, à la protection de bâtiments publics tels que la préfecture. Les casseurs s’en sont donc donné à cœur joie car il y n’y avait pas grand monde pour les empêcher », a souligné l’élu qui regrette « l’absence d’interpellations préventives des individus cagoulés qui étaient facilement repérables ».
Avec AFP.
Ces exactions commises par environ 150 casseurs que les forces de l’ordre se sont dans un premier temps employé à repousser à l’aide de grenades lacrymogènes, ont débuté à l’issue d’une manifestation de Gilets jaunes. Près de 2.000 personnes, selon la police, avaient défilé derrière une trentaine de motards, entonnant La Marseillaise, ponctuée de « Macron démission ».
Une voiture de la police municipale a été renversée et incendiée, tandis que le mobilier urbain était saccagé dans le centre-ville où la plupart des commerces ont fermé leurs portes samedi après-midi. Ce qui n’a pas empêché au moins quatre boutiques (ndlr : téléphonie, bijouterie, optique) d’être pillées.
Gaël Perdriau, le maire de Saint-Etienne a dénoncé « l’impuissance des forces de l’ordre à empêcher des dégâts extrêmement importants, pourtant prévisibles ».
« Je salue le travail des policiers qui étaient sur le terrain. Mais ils étaient en nombre insuffisant. Et affectés, au départ, à la protection de bâtiments publics tels que la préfecture. Les casseurs s’en sont donc donné à cœur joie car il y n’y avait pas grand monde pour les empêcher », a souligné l’élu qui regrette « l’absence d’interpellations préventives des individus cagoulés qui étaient facilement repérables ».
Avec AFP.