[MUNICIPALES 2026 SAINT-ÉTIENNE] : LFI souhaite répondre à l’urgence climatique, sociale et démocratique

La course à la mairie est lancée. Les élections municipales, à Saint-Étienne, auront lieu en mars 2026 et plusieurs partis politiques ont désigné leur chef de file. Les Centristes seront représentés par Frédéric Durand, les socialistes par Régis Juanico, une alliance de 7 partis a vu le jour et le Rassemblement national a officiellement déclaré Corentin Jousserand candidat. Pour la France insoumise, ce sont Valentine Mercier et Nicolas Preux qui joueront le rôle de chef de file.

Pour le moment, si aucun candidat officiel n’est connu pour le parti le plus à gauche de l’échiquier politique, ils travaillent toutefois à l’élaboration d’un programme. Une alliance de gauche continue notamment d’être évoquée. Des discussions sont en cours avec les socialistes, les écologistes et les communistes. "Depuis plusieurs mois, on se réunit avec les forces de gauche locales. On est pour une union le plus large possible. Bien sûr que cela serait un signal fort, mais ce n’est pas la seule possibilité pour nous d’emporter la mairie. A LFI on est prêts à toutes les possibilités. On aimerait partir en campagne le plus rapidement possible, le 1^er septembre dans l’idéal", explique Valentine Mercier. Les Stéphanois peuvent donc s’attendre à un candidat insoumis d’ici un peu plus de deux mois.

Un programme de rupture

Pour son programme, la France insoumise mise sur 3 axes principaux : l’urgence climatique, sociale et démocratique.

"Une ville pour les Stéphanois ça passe par un plan de lutte contre la pauvreté, avec la priorité pour le logement, la lutte contre la spéculation immobilière et la mise en place d’outils concrets pour les ménages modestes. Nous voulons aussi que tous les habitants puissent se déplacer facilement. Cela passe par l’amélioration de la qualité des transports, notamment le maillage et la fréquence. On voudrait redonner toute leur place aux centres sociaux, aux conseils de quartier, aux amicales laïques. On veut aussi mettre en place une charte des élus qui les engagent d’un point de vue éthique et qui limite les indemnités, notamment du maire."

Leurs idées incluent également un plan piéton et vélo, ainsi que la mise en place d’une charte des élus.  

En d’autres termes, Valentine Mercier et Nicolas Preux portent un programme de rupture avec la municipalité actuelle. "On veut changer la gouvernance de la Ville."

En 2020, Andrée Taurinya n’avait pas obtenu plus de 3.2% aux élections municipales.