Nouveau mandat de l’UJM : la réussite étudiante au cœur des priorités

Placer la réussite étudiante au cœur des priorités. C’est l’objectif numéro 1 de Florent Pigeon, fraîchement réélu à la tête de l’Université Jean-Monnet de Saint-Étienne. La semaine dernière, lui et son équipe ont présenté la feuille de route de l’UJM pour les 4 prochaines années. 5 grands axes en sont ressortis : la réussite et la santé des étudiants, déployer une politique scientifique équilibrée, responsable et distinctive, intensifier une dynamique d’internationalisation pour tous, garantir un développement de l’UJM fondé sur le partenariat et la confiance, promouvoir une gouvernance responsable et engagée.

"Les familles nous confient ce qu’ils ont de plus précieux, donc il faut qu’on soit à la hauteur. Donc on imagine de nouveaux cursus pour les étudiants, on multiplie les partenariats publics et privés pour avoir plus de moyens, on cherche aussi une signature scientifique pour apparaître sur la scène nationale et internationale, etc", détaille Florent Pigeon.

Un déficit de 2.9 millions d’euros

Un centre de santé devrait aussi apparaître, en 2027, dans les anciens locaux de Manufrance. "En septembre 2025, un service de santé va être mis en place pour tous les étudiants du territoire. Sur un site il y aura toutes les informations et des contacts de professionnels de santé préventive. Puis, dans deux ans, on ouvrira un centre où l’offre sera plus développée, où ils pourront prendre rendez-vous et ressortir avec des ordonnances", explique Alexandra Leyrit, vice-présidente déléguée à la Réussite et la Qualité de vie des étudiants.

Au-delà des grands axes, la question financière a aussi été évoquée. Sur un budget de 180 millions d’euros, l’UJM devrait finir l’année 2025 avec un déficit de 2.9 millions d’euros. En 2024, les comptes aussi étaient dans le rouge, avec un budget déficitaire de plus de 3 millions. "Nous avons des difficultés comme les deux tiers des universités en France. Mais nous ne resterons ni les bras croisés, ni nous n’irons dans la facilité d’un plan de retour à l’équilibre avec des suppressions d’emploi et des formations qui n’ouvriraient pas à la rentrée", rassure le directeur de l’université.