Saint-Etienne : des migrants évacués par les CRS ce dimanche sur le site de l'Université Tréfilerie
14 avril 2019 à 18h35 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
Une nouvelle expulsion de migrants, ce dimanche matin à Saint-Etienne, par les CRS sur ordre du Préfet. Une quarantaine de ressortissants géorgiens et albanais - selon la Préfecture - occupaient depuis vendredi des locaux de l'université Tréfilerie. Une expulsion qui s'est déroulée sous tension... Les associations qui viennent en aide à ces demandeurs d'asile ne décolèrent pas.
D'abord parce que cette expulsion est intervenue, au petit matin, moins de 48 heures après l'évacuation de la Bourse du travail vendredi. Les associations qui dénoncent un double discours des autorités. Les plus de 70 personnes qui occupaient la bourse devaient être relogées mais selon les militants, les promesses ne sont pas tenues. Selon le collectif d'associations, une cinquantaine de migrants a bien été orientée à l'hôtel, mais de façon très provisoire pour une ou deux nuits seulement.
Ce dimanche, plusieurs dizaines de personnes n'ont donc aucune solution de repli pour la nuit à venir. Des militants ont tenté, ce dimanche matin, de s'opposer à cette nouvelle expulsion notamment lorsqu'un camion des services techniques de la ville de Saint-Etienne est venu récupérer les affaires des demandeurs d'asile. Ils ont été confrontés aux CRS qui ont dû faire usage de gaz lacrymogène lors la situation s'est tendue. Les associations dénoncent un "acharnement".
48 heures après l'évacuation de la Bourse du travail
D'abord parce que cette expulsion est intervenue, au petit matin, moins de 48 heures après l'évacuation de la Bourse du travail vendredi. Les associations qui dénoncent un double discours des autorités. Les plus de 70 personnes qui occupaient la bourse devaient être relogées mais selon les militants, les promesses ne sont pas tenues. Selon le collectif d'associations, une cinquantaine de migrants a bien été orientée à l'hôtel, mais de façon très provisoire pour une ou deux nuits seulement.
Ce dimanche, plusieurs dizaines de personnes n'ont donc aucune solution de repli pour la nuit à venir. Des militants ont tenté, ce dimanche matin, de s'opposer à cette nouvelle expulsion notamment lorsqu'un camion des services techniques de la ville de Saint-Etienne est venu récupérer les affaires des demandeurs d'asile. Ils ont été confrontés aux CRS qui ont dû faire usage de gaz lacrymogène lors la situation s'est tendue. Les associations dénoncent un "acharnement".