Saint-Etienne : la place Jean-Jaurès définitivement piétonnisée

Les commerçants se réjouissent de cette annonce

La rue longe des établissements comme le Di Voglia, le Nota Bene, le Méliès ou encore les Six Nations et va désormais être interdite aux voitures. Des bornes vont être disposées de part et d’autre pour éviter que les véhicules puissent passer.

Seuls « quelques transports en commun, quelques riverains qui pourront accéder à leur domicile, les livraisons seront possibles tous les matins avant 11 heures ainsi que le passage des services de secours » explique Claude Liogier adjoint à la ville de Saint-Etienne.

Le but est de « libérer la place Jean-Jaurès. On souhaite l’apaiser, qu’elle retrouve le calme ». Une décision qui ravit les commerçants « C’est une très très bonne chose. Pour travailler ça va être beaucoup plus simple. Il y a quelques plateaux sur les pares-brises. » assure Eric Agostino directeur du Nota Bene. « C’est vraiment une bonne chose, ne serait-ce que pour les gens qui passent 18 fois en bagnole pour faire les « kékés » (les malins) devant la place. C’est hyper dangereux, il y a une priorité qui n’est jamais respectée » complète Alexandre Sérodio, garçon de café au Meliès brasserie.

« Le gros apport c’est que beaucoup plus de gens vont venir, on peut tabler sur plus 10 à plus 15% » poursuit Eric Agostino et « les gens ont plus de facilité à venir quand il n’y a pas forcément de voitures » complète Alexandre Touche, responsable de l’épicerie Di Voglia.

Les passants interrogés ne savent pas toujours quoi en penser mais se montrent pour la plupart enthousiaste « je pense que pour les personnes de notre génération (personnes âgées) c’est mieux parce que l’on fait tout à pied. », « Ça permet d’être plus en sécurité quand on va boire un verre. »

Rendre l’hypercentre aux mobilités plus douces

Cette décision fait suite à une expérimentation menée l’année dernière. Trois jours par semaine, la place avait été rendu piétonne trois jours par semaine durant l’été. « Le test a été très concluant et on veut pérenniser ». Elle s’inscrit également dans la volonté de désengorger le centre des véhicules : « on est très sensible au mode (de déplacement) doux ».