Saint-Etienne : les effectifs de police étaient suffisants selon le secrétaire d'Etat à l'Intérieur
11 décembre 2018 à 11h45 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
Après Toulouse et Bordeaux, Laurent Nunez secrétaire d'Etat à l'Intérieu, a fait une visite éclaire à Saint-Etienne. Il a rencontré le préfet Evence Richard, les parlementaires et le maire Gaël Perdriau.
Le maire, qui au lendemain des violences urbaines en centre-ville, dénonçait un manque d'effectifs criant : "on a préféré protéger Paris et Lyon avant tout. Ce chaos aurait pu être évité". Faux répond le représentant de l'Etat qui affirme que les effectifs en force de l’ordre étaient suffisants lors de la manifestation des gilets jaunes, débordée par plus de 200 casseurs. Il a déclaré que 270 fonctionnaires de police et gendarmes ont été engagés pour être présents sur Saint-Etienne et protéger la préfecture qui faisait l’objet de menaces : "C’est trois fois plus d’effectif qu’il n’y en avait le samedi précédent". "Malheureusement, nous n'avons pas pu empêcher le pillage de quatre magasins, je le déplore." Ce dispositif sera reconduit en cas de nouvelle manifestation.
Quatre individus sur les 52 gardés après les violences urbaines de samedi à Saint-Etienne seront jugés mercredi en comparution immédiate. Deux d'entre eux sont mineurs : 16 et 17 ans. Les autres ont 18 et 20 ans. Le reste des personnes interpellées a été remis en liberté , certaines avec convocation devant la justice.
270 fonctionnaires de police
Le maire, qui au lendemain des violences urbaines en centre-ville, dénonçait un manque d'effectifs criant : "on a préféré protéger Paris et Lyon avant tout. Ce chaos aurait pu être évité". Faux répond le représentant de l'Etat qui affirme que les effectifs en force de l’ordre étaient suffisants lors de la manifestation des gilets jaunes, débordée par plus de 200 casseurs. Il a déclaré que 270 fonctionnaires de police et gendarmes ont été engagés pour être présents sur Saint-Etienne et protéger la préfecture qui faisait l’objet de menaces : "C’est trois fois plus d’effectif qu’il n’y en avait le samedi précédent". "Malheureusement, nous n'avons pas pu empêcher le pillage de quatre magasins, je le déplore." Ce dispositif sera reconduit en cas de nouvelle manifestation.
Quatre personnes en comparution immédiate
Quatre individus sur les 52 gardés après les violences urbaines de samedi à Saint-Etienne seront jugés mercredi en comparution immédiate. Deux d'entre eux sont mineurs : 16 et 17 ans. Les autres ont 18 et 20 ans. Le reste des personnes interpellées a été remis en liberté , certaines avec convocation devant la justice.