Saint-Julien-Molin-Molette : des armes, de l'argent et de la drogue découverts dans un garage
1er février 2022 à 18h52 par Léa Dusson
Les forces de l'ordre ont mis la main sur une importante quantité de stupéfiants, d'armes et d'argent en liquide lors d'une perquisition menée le 25 janvier dernier à Saint-Julien-Molin-Molette.
Tentative de meurtre en bande organisée
Dans le cadre d'une procédure criminelle, ouverte au cabinet d’un juge d'instruction du tribunal judiciaire d'Avignon, pour des faits de tentative de meurtre en bande organisée commis en août 2021 à Annonay, les gendarmes de la section de recherches de Grenoble appuyés par des militaires du groupement de gendarmerie de la Loire ont mené une perquisition dans un garage situé à Saint-Julien-Molin-Molette, le mardi 25 janvier 2022.
Armes, munitions, drogues et berline de luxe
Les enquêteurs ont découvert plusieurs armes ainsi que des munitions qui ont été saisies dans le cadre de la commission rogatoire.
Une importante quantité de produits stupéfiants a également été saisie, à savoir près de 36 kg de résine et d'herbe de cannabis, 4 kg de cocaïne, 3,5 kg de méthamphétamine.
Une forte somme d'argent dissimulée de près de 180 000 euros ainsi que plusieurs véhicules volés. Une puissante berline de luxe a aussi été saisie, au titre des avoirs criminels.
Un homme de 35 ans mis en examen
Ces découvertes ont fait l'objet d'une procédure distincte suivie par le parquet de Saint-Étienne qui a confié la poursuite des investigations à la SR de Grenoble pour la partie stupéfiants et blanchiment d’argent, et à la brigade de recherches de Saint-Étienne pour la partie recel de véhicules volés.
Le locataire du garage, un individu âgé de 35 ans, originaire du Loiret et peu connu de la justice, a été interpellé dans son véhicule, alors qu’il arrivait à proximité.
Il était placé en garde à vue pour trafic de stupéfiants, blanchiment d’argent en lien avec le trafic de stupéfiants et recel de véhicules volés.
A l’issue de ses auditions, il a été déféré au parquet vendredi 28 janvier et une information judiciaire a été ouverte à Saint-Etienne de ces chefs, pour lesquels il a été mis en examen.
Incarcéré provisoirement, car il avait demandé un délai pour préparer sa défense, il a été placé en détention provisoire par décision du juge des libertés et de la détention de ce jour.
Il reconnait servir de nourrice à des trafiquants, excluant toute participation personnelle au trafic, et récupérer des véhicules de provenance douteuse au profit de connaissances, pour les stocker ou pour les réparer.
L'enquête se poursuit
L’enquête se poursuit donc sur commission rogatoire d’un juge d’instruction pour tenter d’identifier les autres personnes impliquées dans ce trafic, ce blanchiment et ces recels, le mis en examen ayant refusé de communiquer le nom des co-auteurs des faits.