Stéphanois un jour, Stéphanois toujours : une bande dessinée 100% ligérienne

Publié : 12 février 2025 à 8h45 par Amandine Rousset

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Crédit : Photo ACTIV Radio

Didier Mazenod a publié son ouvrage en novembre dernier, et depuis ce sont plus de 4 000 exemplaires qui ont été vendus. Sur 40 pages, le lecteur est plongé dans un court voyage à travers Saint-Étienne et son histoire : de la mine au stade Geoffroy Guichard, en passant par Manufrance.

"Il fallait vraiment que je le fasse, j’y pensais depuis deux ans."  Depuis le 15 novembre dernier, une bande dessinée mettant à l’honneur la ville de Saint-Étienne est en vente dans les librairies de la Loire. Didier Mazenod est un Ligérien de naissance et depuis quelques années, il cherchait à mettre en avant ce territoire cher à ses yeux. L’idée lui vint alors d’écrire une bande dessinée. Il fait appel à un dessinateur et deux scénaristes pour mener à bien ce projet.

Un voyage immersif à travers la ville

Finalement le produit final arrive en librairie après plus de 700 heures de travail et 70 000 euros d’investissement personnel.

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Crédit : Photo ACTIV Radio

"C’est un petit voyage de 3 jours, comme un week-end prolongé avec ma compagne. Je lui fais visiter Saint-Étienne et ses lieux mythiques. On déambule dans la ville. Je lui explique l’histoire stéphanoise, du début du siècle à maintenant. On commence avec la mine, le charbon, le chocolat qui occupe une place importante, mais aussi l’épopée Manufrance ou encore la saga Casino. Ce sont un peu aussi tous les lieux qui ont marqué mon enfance, ajoute-t-il le sourire aux lèvres. Si on prend les chocolats Weiss par exemple : à chaque Noël ma grand-mère m’offrait la petite plaquette Weiss. Chaque dimanche, avec ma famille, on passait l’après-midi devant le catalogue Manufrance."

Sur les 40 pages de la bande dessinée, l’hyperréalisme est beaucoup utilisé, notamment pour rendre plus immersive cette traversée. 5 000 exemplaires ont été édités, et depuis la commercialisation officielle, 4 000 ont été vendus. Son prix de vente est de 20 euros. Didier Mazenod espère toucher les jeunes, comme les plus grands.


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