Une entreprise stéphanoise spécialisée dans l’intelligence artificielle

Publié : 10 juin 2025 à 12h00 par Amandine Rousset

Growbot
Growbot est actuellement composée de 3 salariés et une stagiaire
Crédit : Activ radio

Growbot s’est lancée à Saint-Étienne en avril 2024. Depuis, la start-up accompagne 10 clients sur un volet formation et évaluation.

Tout commence avec deux amis. Ils font leurs études ensemble dans le domaine de l’industrie et un jour, ils se rendent compte qu’il manque un certain accompagnement. Ils décident donc de créer leur propre outil virtuel, grâce à l’intelligence artificielle. Et en avril 2024, Growbot est officiellement lancé à Saint-Étienne.

"Growbot, c’est un assistant pédagogique dans le milieu de la formation, que ce soit dans l’éducation ou la formation en entreprise. Il permet à la fois de mieux accompagner les apprenants, mais aussi les collaborateurs, d’évaluer leurs compétences et d’identifier leurs lacunes", explique Nicolas Perrichon, l’un des fondateurs. Et d’ajouter : "Growbot se découpe en deux plateformes. La première c’est l’assistant, donc une sorte de chat bot. La seconde permet aux formateurs ou aux RH de pouvoir créer, via l’IA, des évaluations. Un peu comme si leurs managers envoyaient aux employés, via WhatsApp, des questions, pour ensuite recevoir les réponses. Derrière, nous, on va analyser ces réponses, les retranscrire sur la plateforme, faire de la correction, etc."

C’est donc grâce à l’intelligence artificielle que cette application fonctionne. Une utilisation qui peut en effrayer certains, mais qui reste à privilégier selon le dirigeant. "Aujourd’hui je pense qu’on est dans un bon timing. Oui, il y a de la concurrence, mais on arrive à se différencier par nos deux volets."

Le prix d’un abonnement mensuel varie de 600 à 800 euros pour environ 250 utilisateurs. Aujourd’hui, Growbot accompagne 10 clients, implantés dans toute la France. La start-up a déjà eu quelques retours positifs. "La dernière fois j’ai eu un CFA qui m’a dit que ses apprenants utilisaient la plateforme le week-end et les vacances", ajoute Nicolas Perrichon avec le sourire.

D’ici la fin de l’année, Nicolas et son associé espèrent atteindre la cinquantaine de clients.