15 infractions en moyenne chaque semaine à Châteaucreux

27 mars 2024 à 7h58 par Amandine Rousset

policiers gare châteaucreux
Deux policiers patrouillent sur les quais stéphanois
Crédit : Activ Radio

Pour plus de sécurité dans la gare stéphanoise, des contrôles ont lieu régulièrement. C'était le cas la semaine dernière. Les forces de l’ordre de la DIPN, les contrôleurs ferroviaires et les effectifs de la CRS 83 ont collaboré.

Des barrières sont installées dans le hall principal de la gare de Châteaucreux. Dès leur arrivée en haut des escaliers, les usagers sont dirigés vers les contrôleurs ferroviaires. Leur titre de transport est vérifié. Si tout n’est pas en règle, la personne est accompagnée dans une espèce de sas, où des policiers passent au crible les informations fournies.

"Je lui demande de pouvoir justifier de son identité. Donc je me rapproche de la personne dans un premier temps. On a accès à différents fichiers et, grâce à eux, on essaie de déterminer la véracité des propos de l’individu contrôlé. Evidemment beaucoup de personnes essaient de donner une mauvaise identité : celle d’un frère, d’un voisin, ou une identité complètement inventée", explique un major de la CRS 83.

A la fin de la vérification, les usagers écopent généralement d’une amende, pour fraude ou titre de transport non-valide, mais peuvent aussi être conduits au commissariat. Lors de cette opération de sécurité, un individu avait notamment été interpellé pour possessions de cartes volées.

Prévoir les mouvements de foule

La DIPN (direction interdépartementale de la police nationale), s’est coordonnée avec les contrôleurs ferroviaires et la CRS 83 pour une opération de grande ampleur. L’objectif était simple : insécuriser le délinquant, et se préparer aux mouvements de foule amenés par les Jeux olympiques.

 

"Je ne dirai pas plus de monde = plus d’insécurité. Mais c’est vrai que forcément, on a, avec une population plus importante, des risques accrus. Par exemple, pour des pickpockets ou des gens qui veulent se fondre dans la masse, c’est plus simple quand il y a beaucoup d’usagers qui circulent dans les deux sens. C’est pour ça que c’est une action partenariale, avec à la fois des effectifs de renfort de CRS, la sécurité ferroviaire et des effectifs de la DIPN", affirme Jean Hayet, le directeur interdépartemental de la police nationale de la Loire.  

 

Dans les trains ou sur les quais des policiers aussi patrouillaient. Selon Jean Hayet, à la gare de Saint-Etienne, "pas une semaine ne passe sans qu’on relève au moins 15 infractions". Pour lui, il est nécessaire de sécuriser l’une des lignes ferroviaires les plus fréquentées de France. Au total, ce sont 45 effectifs qui ont été déployés, notamment, sur les secteurs de Saint-Etienne et Saint-Chamond. 20 sont restés sur les quais stéphanois.


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