Accueil de réfugiés dans la Loire : pas d'actualité à Roanne et Montbrison
Publié : 6 septembre 2015 à 14h19 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
L'actualité du week-end dans la Loire, c'est la prise de position du maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, en faveur de l'accueil de réfugiés syriens dans sa ville, "en fonction des moyens" dit-il. Une réunion avec les différents acteurs sociaux est prévue mercredi. Qu'en est-il dans les deux sous-préfectures du département, Roanne et Montbrison ? La rédaction d'ACTIV a sondé les maires de ces deux villes.
A Roanne, Yves Nicolin n'est pas vraiment sur la même longueur d'ondes que son homologue stéphanois et collègue de parti. Pour le député-maire Les Républicains de Roanne, sa ville pourrait être en mesure d'accueillir des réfugiés mais à trois conditions.
Premièrement "que l'Etat donne à ces réfugiés des papiers afin qu'ils puissent s'intégrer professionnellement et familialement", nous fait-il savoir. Deuxièmenent, "que ce soient des familles chrétiennes", car pour Yves Nicolin "elles ne représentent par le risque d'être infiltrées par des terroristes de Daech". Enfin dernière condition pour l'édile roannais : "que l'état apporte aux communes les moyens financiers nécessaire". Trois conditions qui - a priori - seront difficilement réunies, à l'heure où les dotations de l'état pour les communes fondent comme neige au soleil.
Du côté de Montbrison, le maire Christophe Bazile que nous avons croisé ce week-end ne semblait pas avoir encore réfléchi à cette question. Il nous a simplement fait remarquer que dans sa ville "les capacités d'accueil ne sont pas les mêmes qu'à Saint-Etienne."
"Oui, mais à trois conditions", dit Yves Nicolin
A Roanne, Yves Nicolin n'est pas vraiment sur la même longueur d'ondes que son homologue stéphanois et collègue de parti. Pour le député-maire Les Républicains de Roanne, sa ville pourrait être en mesure d'accueillir des réfugiés mais à trois conditions.
Premièrement "que l'Etat donne à ces réfugiés des papiers afin qu'ils puissent s'intégrer professionnellement et familialement", nous fait-il savoir. Deuxièmenent, "que ce soient des familles chrétiennes", car pour Yves Nicolin "elles ne représentent par le risque d'être infiltrées par des terroristes de Daech". Enfin dernière condition pour l'édile roannais : "que l'état apporte aux communes les moyens financiers nécessaire". Trois conditions qui - a priori - seront difficilement réunies, à l'heure où les dotations de l'état pour les communes fondent comme neige au soleil.
Du côté de Montbrison, le maire Christophe Bazile que nous avons croisé ce week-end ne semblait pas avoir encore réfléchi à cette question. Il nous a simplement fait remarquer que dans sa ville "les capacités d'accueil ne sont pas les mêmes qu'à Saint-Etienne."