Au Coteau, mobilisation contre la fermeture des jeux aquatiques

Une vidéo sur les réseaux sociaux vue près de 50000 fois, une pétition signée par plus de 700 soutiens, et maintenant une mobilisation devant la presse avec près de 70 personnes un jeudi après-midi. La fermeture des jeux d'eau du parc Bécot ne passe pas, et le combat de la guinguette installée à deux pas est fortement relayée par la municipalité costelloise. La maire Sandra Creuzet-Taite, a essuyé un refus du préfet de la Loire Alexandre Rochatte de délivrer une dérogation à la commune, concernée comme vingt-sept autre du Roannais par des restrictions d'eau pour permettre au barrage du Rouchain de faire le plein. Mais plutôt que de lâcher l'affaire, elle a saisi le ministre de l’Intérieur par l'intermédiaire du député Antoine Vermorel-Marques, afin qu'il se penche sur cette situation posant un cas d'usage épineux.

En effet, le principe de précaution face au risque de pénurie d'eau potable justifie-t-il de couper le robinet à des infrastructures pensées pour apporter de la fraicheur face aux températures caniculaires de ce début d'été ? Le circuit fermé qui limite la consommation à 5 m3 par jour – soit la consommation d'environ cinq foyers – ne mérite-t-il pas une exception au titre du service public qu'apportent ces jeux d'eau ?

La Ville du Coteau avait investi 500 000 euros dans ces jeux aquatiques d'une surface de 250 m3. Aujourd'hui, Sandra Creuzet-Taite dénonce «une aberration» dans le courrier adressé au ministre de l'Intérieur. Elle regrette le deux poids deux mesures qui s'applique avec l'autorisation maintenue pour la piscine de Roanne («une vraie passoire») et les stations de lavage de véhicules.

A notre micro, elle en appelle au bon sens :

Charline, responsable de la guinguette Big Rafu, pointe quant à elle les conséquences économiques de cette interdiction pour sa saison estivale dans le parc Bécot :