Plus de 900 millions d’euros de budget en 2023 pour le département de la Loire 

Le secteur social toujours aussi important

502 millions d’euros sont consacrés au social. Un terme qui désigne de nombreuses actions. On retrouve le transport des élèves handicapés dont le budget augmente d’un quart par exemple. L’argent distribué aux associations est en hausse de 40% également, « contrairement à d'autres collectivités » rappelle Georges Ziegler, le président du département en référence à la baisse des subventions faites par la ville de Saint-Etienne. 

Un point important, c’est l’augmentation du RSA de 1,5% décidé par l’Etat. Mais si la décision est prise au niveau national, c’est bien le département qui finance cette dépense sociale. 

Le département a aussi augmenté ses budgets pour l’eau (+ 27%) et la transition écologique (35%) en lien direct avec les préoccupations du moment.

Des finances saines mais fragiles

Le département continue de se désendetter avec 13 millions d’euros remboursés en 2022. La collectivité est aujourd’hui endetté à hauteur de 275 millions d’euros, le niveau le plus faible « depuis 2008-2009 » selon Hervé Reynaud, vice-président aux finances du département. 

En parallèle, le budget consacré à l’investissement est en hausse de 15% pour le plan d’investissement sur les cinq prochaines années (plan pluriannuel) pour atteindre 160 millions d’euros.

Pour continuer à financer des projets dans la Loire, le département pourrait avoir recours à l’emprunt. Il sera difficile d’avoir recours à des fonds propres en raison d’une épargne assez faible avec un peu moins de deux millions d’euros de mis de côté. 

En résumé, des finances saines sont mises en avant mais elles restent fragiles. Le département est soumis comme tout le monde à l’inflation « avec des hausses d’électricité de 30% » illustre Hervé Reynaud et fait face à une croissance faible. Les recettes sont aussi « très volatiles » précise l’élu en raison notamment de différentes rentrées d’argent dépendantes de l’Etat.

Hervé Reynaud parle de la fragilité du budget :