20 mois de prison avec sursis pour les quatre supporters des Verts en Italie (màj)
Publié : 15 octobre 2015 à 17h34 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
Les quatre supporters de l'AS Saint-Etienne, qui étaient détention provisoire depuis deux semaines en Italie, sont ressortis libres ce jeudi matin du tribunal. Ils étaient jugés pour détention d'armes et d'engins pyrotechniques. Libres, mais ils écopent quand même de 20 mois de prison avec sursis, d'une amende et d'une interdiction de stade en Italie pour les cinq prochaines années.
Ces quatre supporters "ultra" de l'ASSE, âgés de 21 à 23 ans, avaient été interpellés le 1er octobre dernier à Rome, peu de temps avant le coup d'envoi du match perdu 3 buts à 2 par les Verts sur le terrain de la Lazio.
Dans leur fourgon, les enquêteurs avaient retrouvé des pétards, des battes en bois, des billes en acier, un bidon d'essence et un spray de gaz lacrymogène. Du matériel qui dormait donc dans une camionnette et que les protagonistes n'avaient pas sur eux lors de leur arrestation. Rien ne prouvait qu'ils allaient en faire usage dans l'enceinte du Stadio Olimpico.
Deux semaines en détention provisoire pour si peu, est-on tenté de dire... L'avocat italien des quatre supporters Maître Lorenzo Contucci s'était étonné du traitement qui leur a été réservé même si en Italie, les faits qui leurs sont reprochés sont bien considérés comme un délit. Les quatres jeunes gens vont pouvoir rentrer en France à présent.
Retour sur les faits
Ces quatre supporters "ultra" de l'ASSE, âgés de 21 à 23 ans, avaient été interpellés le 1er octobre dernier à Rome, peu de temps avant le coup d'envoi du match perdu 3 buts à 2 par les Verts sur le terrain de la Lazio.
Dans leur fourgon, les enquêteurs avaient retrouvé des pétards, des battes en bois, des billes en acier, un bidon d'essence et un spray de gaz lacrymogène. Du matériel qui dormait donc dans une camionnette et que les protagonistes n'avaient pas sur eux lors de leur arrestation. Rien ne prouvait qu'ils allaient en faire usage dans l'enceinte du Stadio Olimpico.
Deux semaines en détention provisoire pour si peu, est-on tenté de dire... L'avocat italien des quatre supporters Maître Lorenzo Contucci s'était étonné du traitement qui leur a été réservé même si en Italie, les faits qui leurs sont reprochés sont bien considérés comme un délit. Les quatres jeunes gens vont pouvoir rentrer en France à présent.