Sécurité routière : 42 morts sur les routes de la Loire en 2022

9 janvier 2023 à 7h42 par Nicolas Georgeault

Un policier lors du contrôle routier du 6 janvier 2023 à Saint-Etienne
Un policier lors du contrôle routier du 6 janvier 2023 à Saint-Etienne
Crédit : Activ Radio

C’est neuf morts de plus qu’en 2021 dans ce bilan transmis par la préfecture de la Loire à l’occasion d’un contrôle routier.

Un bilan pour la sécurité routière dans la Loire en 2022 ?

Au-delà du nombre de décès, la Préfète de la Loire Catherine Séguin a tenu à souligner « une dégradation en terme de sécurité routière ». Si le nombre d’accidents est en baisse « nous avons une augmentation de la gravité » a souligné la préfète. Le nombre de blessés hospitalisés (au moins 24h à l’hôpital) a par exemple augmenté de presque 22%.

La préfète a également souligné « la part jouée par l’alcool, les stupéfiants » puisque l’alcool représente 20% des personnes tuées sur les routes de la Loire. « De façon très large » les accidents sont dus « à des fautes de comportements » complète Catherine Séguin. Ces chiffres sont provisoires, il faut attendre le 31 janvier pour qu’ils soient définitifs mais ils permettent déjà de donner un aperçu de la situation en 2022.

Pour donner un indicateur de comparaison au niveau national, en 2021 ce sont 3 219 personnes qui sont décédées sur les routes en France. Un chiffre historiquement bas même si les routes françaises connaissent une diminution constante du nombre de morts : en 1970 un peu plus de 15 000 personnes avaient été tuées par exemple. 

Catherine Seguin fait le bilan pour 2022 : 

De la prévention et de la répression pour limiter les accidents

Pour faire face aux accidents de la route et plus généralement aux infractions au code de la route, les pouvoirs publics s’appuient sur deux volets : le répressif et le préventif.

Le volet répressif passe en particulier par des contrôles routiers comme celui mis en place ce vendredi 6 janvier. Une méthode qui existe déjà « depuis plusieurs années » rappelle la préfète et qui est « centrée sur les conduites addictives ». Du côté préventif « nous avons un plan d’action de sécurité routière » détaille-t-elle. C’est le PDASR (Plan départemental d'action et de sécurité routière) qui existe au niveau national et dont chaque préfet définit la conduite sur son territoire.

Les pouvoirs publics disposent également d’une enveloppe de 61 000 euros distribuée aux associations qui œuvrent pour la sécurité routière, aux établissements scolaires de projets ou encore pour les stages de sensibilisation... Au total 53 actions ont été financées par cette enveloppe en 2022. 

Catherine Seguin explique comment les forces de l'ordre préviennent les infractions et les accidents : 


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