Loire : l’identité de genre au cœur du Festival Face à Face

15 novembre 2023 à 16h00 par Amandine Rousset

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Ce week-end, à Saint-Etienne, le Méliès Saint-François projette une petite dizaine de films sur le féminisme et l’inclusion de la communauté LGBTQIA+.

Des films portés sur l’identité de genre et l’inclusion. C’est ce que propose le festival Face à Face, au Méliès Saint-François de Saint-Etienne, du 17 au 19 novembre. Le thème de cette 19e édition a été choisi par les organisateurs pour des raisons bien précises.

 

"Disons qu’on est dans l’ère du temps, et nous avons à cœur de donner un thème particulier à chaque édition. On veut coller à tout ce qui se passe dans l’actualité, tut ce qu’on entend, pour faire réagir, modérer, moduler ou accentuer. Avant on disait par exemple, un enfant a des troubles et on ne l’identifiait pas. Maintenant on dit plus facilement que les gens ont une identité, mais ce n’est pas qu’une question de morphologie. Il y a aussi ce qu’il se passe dans la tête des gens, leur part de féminité, leur part de masculinité. Donc voilà on veut faire réfléchir et animer des débats sur ces sujets-là", explique Bruno Bez, membre du collégial de Face à Face.

 

Aux prix habituels du cinéma stéphanois, le public pourra retrouver : Le Retour, Bambi, Un Varon, Dyke Hard, La belle saison, Poppy Field, Le Paradis, Levante et Quitter chouchou. Cette année, la marraine de l’évènement n’est autre que la réalisatrice Christine Corsini. Elle animera une conférence après la diffusion de son dernier long métrage Le Retour.

Quelques surprises sont aussi programmées, comme des quiz, des lectures ou encore une soirée boom, ouvert aux étudiants sur prix libres. Malgré tout, quelques modifications ont dû être effectuées, notamment une réduction du nombre de projections. "Cette année c’est moins car nous faisons vraiment avec le budget que nous avons. Nous voulons rester dans le vert après le festival. Ça coûte très cher évidemment de faire venir les artistes et en plus on ne sait pas si le public sera au rendez-vous. Nous n’avons pas, par exemple, la nuit du court métrage qui était très intéressante et appréciée par les Stéphanois. Mais par contre nous aurons des surprises, nous aurons des quiz, des lectures, une soirée boom, etc."

Pour que ce festival ait lieu, 4 500 euros sont nécessaires. La Ville participe à hauteur d’un peu plus de 1 000 euros.


Titres diffusés