Municipales 2026 à Saint-Etienne : un duo mis en place chez LFI

La France insoumise stéphanoise vient de dévoiler ses intentions pour les futures municipales à Saint-Étienne. Le parti a dévoilé 2 chefs de file : Valentine Mercier et Nicolas Preux. Il espère surfer sur les scores des récentes élections. "Sur la commune, le mouvement a rassemblé 21% des suffrages aux élections européennes il y a un an, ainsi que 33% aux présidentielles de 2022".

LFI prône un programme de rupture à Saint-Étienne. "Le taux de pauvreté s'élève à 28% à Saint-Étienne (+6 points en 10 ans), soit le double de la moyenne nationale. Les familles sont particulièrement touchées par le mal-logement, victimes des marchands de sommeil et des spéculateurs immobiliers, et le maillage très inégal des transports en commun rend l'accès à la mobilité compliquée dans certains quartiers enclavés. C'est pourquoi nous nous engagerons dans un plan ambitieux de lutte contre la pauvreté et la précarité, notamment en redonnant des moyens d'action au CCAS. Nous mettrons en place des outils de lutte contre le mal-logement, comme le "permis de louer" ou contre la spéculation immobilière, en relançant la production de logements locatifs publics ou encore en développant des modalités d'accès à la propriété pour les ménages modestes via le bail réel solidaire", détaille le parti dans un communiqué ce mercredi.

Parmi les autres points évoqués, "l'imposition d'un certain nombre de principes éthiques aux élus. Entre autres mesures, nous plafonnerons leurs indemnités, nous rendrons possible un référendum révocatoire, et nous bannirons le cumul des mandats". Ou encore la volonté "qu'aucune action ne devra, à son échelle, entraîner le dépassement des limites planétaires, en application de la "règle verte". Pour cela, nous nous abstiendrons notamment de démolir et/ou de construire lorsque cela est évitable".

Une possible union de la gauche n'est pour l'heure pas évoquée.