Saint-Étienne : 2 nouvelles rames de tramway inaugurées pour la Biennale
Publié : 22 mai 2025 à 6h00 par Amandine Rousset
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Ce jeudi 22 mai 2025 marque le début de la Biennale internationale de design à Saint-Étienne. Une 13e édition marquée par les objets du quotidien.
Ressource(s), présager demain. Tel est le thème de cette 13e édition de la Biennale internationale de design à Saint-Étienne, où les objets du quotidien seront mis en avant. Et pour l’occasion, deux rames de tramways ont été inaugurées ce mercredi 21 mai.
Un concours avait été lancé. 27 candidats avaient présenté un projet, et seuls 2 ont été retenus. Le lauréat de la catégorie internationale est un jeune écossais, étudiant à l’université de Dundee. Son tramway est blanc, parsemé de quelques lignes saumon et bleu. Il représente une "rame d’énergie, le tissage des courants de demain. Et réinvente le tramway stéphanois comme une carte dynamique de l’écosystème énergétique français", peut-on lire dans un communiqué de presse.
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La seconde lauréate, cette fois de la catégorie France, est étudiante à l’Ecole Supérieure d’Art d’Annecy. Sa rame, très colorée, a été pensée d’une façon bien particulière.
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"Ce tramway est inspiré des empreintes thermiques qu’on peut apercevoir, notamment sur des caméras infrarouges. Donc j’ai imaginé que les gens, à l’intérieur, se reflètent grâce à leur chaleur sur la surface du tramway. On a des genres d’aura qui se dégradent, du jaune vers le orange, puis vers le violet. J’ai travaillé le motif avec un effet de tram, un ensemble de coins, de ronds qui sont plus ou moins gros selon les couleurs. C’est en quadrichromie, donc 4 couches de couleurs, Cyan, Magenta, Jaune et Noir, qui nous donnent après, avec le mélange, d’autres teintes", explique avec fierté Lilou Thieffenat. Et d’ajouter : "J’ai pensé à la chaleur comme une nouvelle ressource. J’ai grandi dans une station de ski, et depuis quelques années on observe des migrations pendant les vacances d’été, des gens de la vallée qui viennent chercher de la fraicheur en montagne. Et j’ai vu cette recherche de la fraicheur comme une nouvelle ressource. Et donc je me suis attardée sur l’idée de chaleur et ce que ça pouvait raconter d’autres. En faisant des dessins je me suis rendue compte que si on mettait plusieurs personnes les unes à côté des autres, ça faisait aussi ressortir l’idée de collectif, d’être ensemble."
Ces deux rames resteront en circulation sur le réseau de la STAS.